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Restaurer la vue par thérapie génique

Une nouvelle étude chez l’animal met en relief le potentiel de la thérapie génique pour traiter l’amaurose congénitale de Leber (ACL), une maladie génétique incurable qui mène à la cécité totale à l’âge adulte.

 

Fond d'oeil présentant  une atrophie chorio-rétinienne - image : INRP

Fond d'oeil présentant une atrophie chorio-rétinienne - image : INRP

L’amaurose congénitale de Leber est une maladie génétique grave de la rétine qui débute dès les premiers mois de la vie et évolue en quelques dizaines d’années vers la cécité sans traitement possible. Sept gènes sont actuellement connus comme responsables de cette pathologie : CRX, CRB1, GUCY2D, AIPL1, RDH12, RPGRIP1, et RPE65. Les mutations de ces gènes sont retrouvées dans 30 à 50 % des cas d’amaurose congénitale de Leber.

L’année dernière, un essai clinique inédit chez 12 enfants avait permis de réduire en partie une cécité presque complète, le remplacement d’un gène muté restaurant partiellement la vision pour un œil. Comme il fallait s’y attendre, ce succès a fait que les patients ont demandé le traitement pour leur second œil. Une équipe de chercheurs a franchi une étape importante pour pouvoir offrir à ces patients le même traitement de la vue à leur deuxième œil.

Dans la plupart des travaux de thérapie génique, une molécule appelée vecteur est utilisée pour apporter un gène « actif » dans les cellules des patients. Ces vecteurs sont typiquement dérivés de virus qui ont été génétiquement modifiés pour porter de l’ADN humain. Bien que le vecteur dérivé de virus associé à l’adénovirus utilisé dans les récents essais clinique ait réussi à rétablir en partie la vue d’un œil de patients atteints d’ACL, il n’était pas sûr que le même traitement du second œil soit sans effets secondaires car il pouvait engendrer une réaction immunitaire au virus suite à la première injection.

Dans leur étude, Defne Amado de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie montre que la nouvelle administration du vecteur au second œil chez le chien et le singe, des animaux ayant des yeux similaires en taille et en structure à ceux de l’homme, est à la fois sûre et efficace. De plus, cela reste le cas lorsque les animaux ont déjà acquis une immunité contre le virus vecteur, une caractéristique qui excluait certains patients des essais de thérapie génique. Ces résultats élargissent la gamme de patients éligibles au traitement : ceux ayant déjà une immunité contre le vecteur pourraient recevoir le traitement pour un premier œil tandis que ceux déjà traités une fois pourraient avoir l’opportunité de recouvrir en partie la vue de leur second œil.

 

 

 

Source : J.I. – Sciences-et-Avenir.com

 

 

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