Planet techno science

Blog science et technologie

  • Accueil
  • Ciel et espace
  • Technologies
  • Biologie
  • Physique / chimie
  • Sciences de la Terre
  • Contact
Vous êtes ici : Accueil / Biologie / Un biologiste dévoile le rôle d’un gène dans la croissance des tumeurs du sein

Un biologiste dévoile le rôle d’un gène dans la croissance des tumeurs du sein

« Une étape intéressante au fil d’un long parcours de recherche », a déclaré le scientifique mcgillois

 

media--image-179936-article-ajust_650

Une nouvelle recherche, dirigée par le biochimiste et professeur mcgillois William Muller, contribue à expliquer pourquoi les cellules du lait maternel perdent leur structure, ce qui provoque des regroupements étranges (photos disponibles), et les transforme parfois en tumeurs cancéreuses. Grâce au soutien de Chen Ling et Dongmei Zuo, du Centre de recherche sur le cancer Goodman de l’Université McGill, le professeur Muller a découvert comment un gène spécifique régule les cellules épithéliales, soit celles qui se présentent normalement sous forme de piles polarisées pour permettre le transport de molécules dans une seule direction. Cette perte de polarité jouerait un rôle important dans le développement de tumeurs du sein. Des scientifiques de l’Ontario Cancer Institute (section chargée de la recherche du Princess Margaret Hospital) et du Laboratoire de Cold Spring Harbor dans l’État de New York ont également contribué à la découverte.

Par ses travaux menés auprès de souris de laboratoire, le professeur Muller a découvert que lorsque le gène est défectueux, les cellules ne forment pas de structures nettes. « En fait, la première souris présentait un défaut cutané et ses cellules épithéliales étaient complètement incapables de se regrouper en piles. Le cancer du sein provoque souvent la perte de ce gène, une preuve significative que ce dernier pourrait jouer un rôle important », a-t-il déclaré.

La recherche publiée aujourd’hui dans Genes and Development indique que si le gène est réintroduit dans une tumeur, la polarité peut être restaurée. « Il s’agit d’une première étape intéressante au long de ce parcours particulier », a déclaré le professeur Muller, soulignant que le gène fonctionne grâce à plus de 40 protéines différentes, dont une seule, une protéine motrice, a été identifiée. Les protéines, affirme-t-il, jouent différents rôles dans notre corps, du maintien de la forme et de la fonction cellulaires aux réactions chimiques et immunitaires et à la croissance.

« Il nous reste plusieurs étapes à franchir avant de pouvoir affirmer que cette direction conduira à un traitement ou à une cure. »

 

 

La recherche est financée par les Instituts de recherche en santé du Canada et le programme de recherche sur le cancer du sein du ministère de la Défense des États Unis.

En savoir plus : http://www.mcgill.ca/mog

 

 

 

Source: McGill.ca

 

 

A voir également:

Dégénérescence maculaire : Un espoir grâce aux cellules souches
Avec l'augmentation de la température du globe, les lézards disparaissent de la planète
Faire la cour ou rester jeune ? Le vieillissement sexuel expliqué grâce à des oiseaux

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Présentation

Planet Techno Science est un blog où vous pourrez retrouver de nombreuses informations relatives à la science en générale, qu’il s’agisse d’actualité ou bien de sujets scientifiques en tout genre. Bon voyage sur le blog et n’hésitez pas à nous envoyer un petit message pour toute demande complémentaire ou demande de partenariat.

The Right Stuff

Les mystères de la matière noire

Un trou noir sous tous les angles

  • Facebook
  • Twitter

Newsletter

Facebook

Liens et paternaires

Star Citizen France
 
AstroGeo
 

Rechercher sur le site

Copyright © 2022 - Tous droits réservés - Planet Techno Science - Informations - Rédaction