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Une chute de la biodiversité en Nouvelle-Zélande

Vue satellite de la Nouvelle-Zélande. - Crédit : NASA


Le déclin des espèces d’oiseaux dans le monde a fait craindre que les services écologiques qu’ils rendent tels que la pollinisation et la dispersion des graines puissent un jour manquer, avec alors de désastreuses conséquences pour de nombreuses espèces de plantes. En se servant de trois îles sanctuaires pour les oiseaux au large des côtes de Nouvelle-Zélande comme habitats « contrôle », vierges de tout prédateur invasif, Sandra Anderson et ses collègues ont montré que la disparition des oiseaux pollinisateurs avait réduit la densité de l’arbuste Rhabdothamnus solandri sur l’île principale. Ces résultats ont de larges implications pour comprendre les possibles effets en cascade sur la biodiversité qui pourraient avoir lieu lorsque des interactions entre espèces sont rompues à cause de l’activité humaine et ils pourraient être utilisés à l’avenir pour renforcer les efforts de protection de la biodiversité.

Selon ces chercheurs, la Nouvelle-Zélande a vu la disparition de deux de ses trois oiseaux pollinisateurs majeurs lorsque les mammifères prédateurs sont arrivés vers 1870. Sur trois îles éloignées où hommes et prédateurs sont rares, les trois espèces vivent encore en paix. Anderson et ses collègues ont étudié pendant des années ces oiseaux sur l’île principale et les autres, notamment la manière dont la pollinisation et la dispersion des graines de diverses plantes avaient pu être affectées. Suite à leurs observations, les chercheurs annoncent que la pollinisation est nettement limitée sur la principale île mais pas sur les autres, la production de graines étant réduite de 84 pour cent sur la première comparée aux secondes. La grande île de Nouvelle-Zélande héberge environ 55 pour cent de moins de jeunes plantes par plante adulte. Les chercheurs ont planté des graines de Rhabdothamnus solandri sur l’île principale mais constaté que la plupart n’avaient pas donné de descendance cinq ans plus tard, révélant de sévères contraintes sur le pollen et les graines. Ces changements ayant eu lieu très lentement, sur des années et mêmes des décennies, les chercheurs suggèrent que de tels effets en cascade pourraient actuellement passer inaperçus à travers le monde.



Source: Natasha Pinol – AAAS

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